Cofondatrice et codirectrice de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac et confondatrice de la Coalition pour le contrôle des armes
Son parcours
Dire qu’elle ne se contente pas d’être une simple spectatrice résume bien la pensée d’Heidi Rathjen lorsqu’elle prend un engagement.
Étudiante de quatrième année en génie civil à l’École Polytechnique de Montréal en 1989, elle sera témoin du drame que causera Marc Lépine et son arme à feu. Affligé par la facilité qu’a eue le tireur à se procurer une arme et à provoquer cette tuerie, elle décidera de se mobiliser. Avec la torontoise Wendy Cukier, elle mettra sur pied en 1990 la coalition pour le contrôle des armes à feu. Les actions de lobbying de la coalition, pousseront le gouvernement Chrétien à adopter en 1995, le projet de loi c-68, soit le registre des armes à feu. Ses efforts seront d’ailleurs récompensés, puisqu’elle recevra un doctorat honorifique ainsi que le prix de la justice en 1996.
Par la suite, elle publiera en 1999, aux éditions Libre expression, 6 décembre De la tragédie à l’espoir : les coulisses du combat pour le contrôle des armes ; qui relate l’histoire de son engagement contre la violence causé par les armes à feu. Histoire qui sera reprise par Louise Racicot en 2003, dans le documentaire télévisuel : De la tragédie à la victoire.
Militante dans l’âme, elle fondera, avec Louis Gauvin la coalition québécoise pour le contrôle du tabac et fera plusieurs conférences afin de sensibiliser les citoyens aux méfaits du tabagisme. Elle a d’ailleurs été honorée à titre de « Non-fumeur de l’année 2008 ».
Heidi Rathjen continue de défendre ses positions et dénonce maintenant l’abolition et la destruction du registre des armes à feu par le gouvernement conservateur, qui selon elle, augmente la prévalence aux actes de violence.