Présidente des Femmes autochtones du Québec
Son parcours
Femme de conviction et fière combattante, Michèle Audette passe sa vie à lutter contre la discrimination contre son peuple, mais surtout contre la discrimination dont les femmes autochtones sont victimes.
Relationniste et coordonnatrice pour de nombreux festivals aborigènes et recherchiste de Nations, un magazine d’information sur les Amérindiens diffusé à Télé-Québec, elle devient présidente des Femmes autochtones du Québec de 1998 à 2004 - un poste qu’elle occupera de nouveau en 2010. Avec cette association, elle milite principalement contre la violence que subissent les femmes autochtones et lutte pour l’amélioration de leur condition de vie. En 2004, elle devient sous-ministre associée chargée du Secrétariat à la condition féminine. Par la suite, elle entreprend la réalisation de l’École Femmes et Démocratie Premières Nations, avec la collaboration de Politique et Démocratie, le Groupe Femmes et l’École nationale d’administration publique (ENAP).
Elle poursuit ainsi le combat de sa mère, Évelyne St-Onge, contre la "Loi fédérale sur les Indiens" et lutte maintenant contre une partie de la loi C-31, relative au statut des femmes autochtones mariées à un Blanc et à celui de leurs enfants. Elle continue d’ailleurs de défendre haut et fort à mettre de l’avant la question du statut et de la citoyenneté.