Artiste et activiste
Son parcours
Octogénaire, Armand Vaillancourt prouve, si besoin était, qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager et plonger dans l’action citoyenne.
Fils d’agriculteur, Armand Vaillancourt sort de l’anonymat dès les années 50 en sculptant un arbre rue Durocher à Montréal, un orme qu’on voulait abattre. Ce premier geste engagé éveilla la conscience de plusieurs artistes concernant l’écologie.
Toujours solidaire des artistes, il forme la première association en arts visuels. Il prête son nom à d’innombrables causes qui lui tiennent à cœur et donne de ses œuvres pour les appuyer. En même temps, son engagement se tourne vers la dénonciation de l’exploitation des gaz de schiste, des sables bitumineux, des contrats de forage dans le golfe du St-Laurent, aux Îles de la Madeleine, « un territoire critique », à l’Île d’Anticosti, « où il y a du pétrole dans le fond » et les gaz de schiste, « la plus grande catastrophe du 21e siècle », selon lui.
Toute son œuvre magistrale, de ses gravures minimalistes jusqu’à ses sculptures monumentales, expriment son engagement social et politique. Il cite : « Je n’ai pas peur de l’engagement social. Un artiste pas engagé devrait se trouver une job ailleurs. On ne peut pas être un artiste désengagé. On ne peut pas faire des œuvres à la solde du système qu’on veut changer ». Armand Vaillancourt est le pionnier de l’affirmation artistique au Québec.
Armand Vaillancourt a remporté plusieurs prix au Québec, au Canada et aux États-Unis. En 1993, il reçoit le prix Paul-Émile Borduas, décerné par le gouvernement du Québec dans le domaine des arts visuels, du design, de l’architecture et des métiers d’art et en 2004, il est sacré Chevalier de l’Ordre national du Québec.
Armand Vaillancourt, un artiste inspiré et inspirant.
Causes et implications qui lui tiennent à cœur
Le festival des finissants en arts de l’UQAC dont il est le porte-parole