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Pour un monde sans guerres

Suzanne Loiselle

Membre du Collectif Échec à la guerre

Cet automne, alors que l’AQOCI et ses membres tiennent les Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) sous le thème Quel rôle joue l’éducation dans notre compréhension des enjeux mondiaux ?, le Collectif Échec à la guerre mène la 8e campagne du coquelicot blanc.

De plus en plus de réseaux - scolaire, syndical, organisations de femmes, de défense des droits et de coopération internationale, congrégations religieuses - appuient cette campagne. Mais d’où vient une telle campagne ? La première campagne du coquelicot blanc fut lancée en Angleterre, en novembre 1933, par la Co-operative Women’s Guild (CWG). Cette organisation, composée de mères, de sœurs, de veuves et d’amoureuses d’hommes tués lors de la Première Guerre mondiale, menait un travail d’éducation sur les conditions socio-économiques et politiques favorisant la montée de la guerre et s’opposait activement au commerce des armes. Par sa campagne, la CWG voulait non seulement commémorer toutes les victimes de la guerre, mais également proclamer son rejet d’un tel fléau et se dissocier des commémorations faisant subtilement l’apologie de la force militaire.

Dès 1934, l’initiative de la CWG fut appuyée par un nouveau mouvement pacifiste en Grande-Bretagne, le Peace Pledge Union qui prit dès lors en charge, jusqu’à aujourd’hui, la production et la vente des coquelicots blancs.

Au Québec, depuis 2011, le Collectif Échec à la guerre réalise la campagne annuelle du coquelicot blanc pour dénoncer les interventions militaires menées à l’encontre du droit international et rappeler que les guerres d’aujourd’hui tuent majoritairement des civils, surtout des femmes et des enfants. Ces guerres forcent aussi des millions de personnes à errer sur les routes ou à dériver sur les mers en quête d’un havre de paix et de sécurité.

Les présentes guerres constituent un enjeu international majeur et leur dénonciation un enjeu éducatif incontournable. Comme l’affirmait, de façon convaincante, lors du premier Forum social mondial sur la paix et la sécurité humaine tenu à Sarajevo en juin 2014, Mairead Maguire, militante pacifiste d’Irlande du Nord et fondatrice du Regroupement des femmes récipiendaires du Prix Nobel de la paix (Nobel Women’s Initiative), « nous voulons un autre monde dans lequel l’humanité croit que le désarmement et la paix sont possibles, qu’une vision commune d’un monde sans armes, sans militarisme et sans guerres, est indispensable. Il ne peut y avoir de changement réel sans rejet total du militarisme ». S’opposer aux armes, au militarisme et aux guerres, voilà tout un défi pour l’éducation à la solidarité internationale et la mobilisation citoyenne en faveur de la paix. Le Collectif Échec à la guerre invite donc les participant-e-s aux JQSI et leurs réseaux à participer activement à la campagne du coquelicot blanc qui se déroule du 21 septembre (Journée internationale de la Paix) au 11 novembre (Jour du Souvenir). Endosser la campagne du coquelicot blanc constitue un geste citoyen tout simple pour dire non aux horreurs des guerres et en finir avec le militarisme !

Crédit photo : Collectif Échec à la guerre



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