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Madeleine Parent

La lutte pour un plus juste partage de la richesse entre travailleurs et patrons reste un combat nécessaire. Au Canada et aux États-Unis, le nombre de milliardaires ne cesse d’augmenter, alors que la pauvreté s’accroît de façon vertigineuse ! Les enjeux mondiaux actuels, qu’ils soient politiques, écologiques ou humanitaires, découlent tous de cette mauvaise redistribution de la richesse.

— Madeleine Parent

Madeleine Parent

Syndicaliste, féministe et réformatrice

Son parcours

Comment tracer en quelques lignes le parcours de cette infatigable militante ? Comment décrire les innombrables luttes qu’a menées Madeleine Parent au cours de sept décennies d’engagement social ? Cette « tisserande de solidarités » - pour emprunter le titre du documentaire que lui a consacré Sophie Bissonnette – représente un modèle pour plusieurs générations de militant(e)s et d’activistes engagés.

« L’effet Madeleine » s’est fait sentir en réponse à de nombreux enjeux sociaux : de ses premières luttes à Mc Gill pour une attribution plus juste et généreuse des bourses aux enfants de cultivateurs et d’ouvriers, aux grèves historiques des industries textiles à Montréal, Lachute et Valleyfield, puis au sein du mouvement nationaliste des syndicats canadiens aux grandes marches des femmes et le Sommet de Québec au début des années 2000, cette femme de conviction a souvent joué un rôle déterminant. Ce qui a fait dire à la peintre Marcelle Ferron, elle-même signataire du Manifeste « celle qui a le plus fait pour changer le Québec, n’est pas parmi les signataires du Refus global, c’est la syndicaliste Madeleine Parent qui menait à l’époque les grèves dans le textile ».

Aux côtés de son amie la militante Léa Roback (la maison Parent-Roback qui accueille plusieurs groupes féministes dans le Vieux-Montréal honore leur engagement), puis de son partenaire de vie et de combat Kent Rowley, Madeleine Parent fait figure de pionnière du syndicalisme ouvrier au Québec et compte parmi les membres fondateurs du Conseil des syndicats canadiens, voué au rapatriement au pays des syndicats d’allégeance américaine. Pour souligner son engagement syndical elle exprimera son « grand bonheur de voir les gens prendre conscience de leurs droits et, s’il le faut, se battre pour ces droits-là ! »

Madeleine Parent prend sa retraite du mouvement syndical en 1983… pour devenir une retraitée des plus actives : elle n’abandonne donc pas les combats qui l’ont toujours animée. Son action se concentrera de plus en plus dans la lutte contre toutes les formes de discrimination envers les femmes tant au Québec avec la Fédération des femmes du Québec (FFQ) qu’au Canada avec le Comité canadien d’action sur le statut de la femme (CCA). Au CCA, où elle représentait le Québec, elle s’est engagée activement dans la défense des droits des femmes autochtones aux côtés de Mary Two-Axe Early, représentante du groupe Droits égaux pour les femmes indiennes Sans relâche, Madeleine Parent poursuit son rêve de justice sociale.
Aux côtés des féministes, elle a aussi lutté pour l’équité salariale, le droit à l’avortement et la défense des intérêts des femmes immigrantes. Ainsi le Centre communautaire des femmes sud-asiatiques (CCFSA), souligne son engagement auprès des femmes des communautés culturelles et le rôle de médiatrice qu’elle a joué afin d’instaurer un dialogue constructif entre ces groupes et la FFQ.

Très présente à la marche Du pain et des roses, pour la Marche mondiale des femmes de l’an 2000 et au Sommet de Québec, en 2001, elle a encore marché des kilomètres pour protester contre l’Accord sur la zone de libre-échange des Amériques et dénoncé la mondialisation. Nul doute que le mouvement des Indignés et Occupons Montréal/ Québec / Wall Street l’interpelle encore !

Causes et implications qui lui tiennent à cœur

Fédération des femmes du Québec

Femmes autochtones

Centre communautaire des femmes sud-asiatiques



Hommage



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