21e Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI)

Conférence en espagnol : Culture populaire et perception des autres populations du monde

CIBLES — 2017-11-18T21:15:00Z

« Cultura popular y percepcion de los otro pueblos del Mundo »
Avec Sarah Charland-Faucher

Le samedi 18 novembre à 9h30, à l'Hôtel Le Navigateur. En collaboration avec le Club Las estrellas de mar. Conférence en espagnol.

Quel rôle joue la culture sur notre compréhension des enjeux internationaux ? Quel est l'impact de la culture de masse sur notre perception des autres populations du monde et notre sentiment de solidarité à leur égard ?

En effet, selon les œuvres culturelles avec lesquelles on est en contact, on peut soit se laisser convaincre que les pouvoirs économiques, politiques et militaires reposent sur des bien-fondés irréfutables, soit reconnaître que plusieurs enjeux humains mériteraient plus d'attention et une plus importante mobilisation citoyenne.

Cette conférence proposera des clés pour prendre conscience des facteurs sociaux qui contribuent à mettre en lumière ou garder dans l'ombre les causes et conséquences des inégalités mondiales, et découvrir les initiatives qui tentent de construire, au contraire, un monde plus juste et équitable.

Engagée en faveur des droits sociaux, environnementaux et économiques depuis plus de 15 ans, Sarah a coordonné et initié des dizaines et dizaines de projets, conférences, campagnes de sensibilisation et formations reliés à des enjeux de société locaux et internationaux et voyagé dans une douzaine de pays pour participer, entre autres, à des rencontres internationales. Elle travaille aussi en tant que formatrice pré-départ depuis 2006 pour des groupes préparant des stages à l'étranger. Sarah est impliquée au sein du CIBLES depuis plusieurs années, tour à tour en tant que chargée de projets, administratrice et coordonnatrice de l'organisme.

La solidarité interculturelle en Matanie

CIBLES — 2017-11-18T00:00:00Z

Le Carrefour international bas-laurentien pour l'engagement social (CIBLES), Développement et paix et le Service d'accueil des nouveaux arrivants de La Matanie (SANAM) s'associent pour un événement qui se tiendra le 17 novembre 2017, à 19h, à Matane.

La population, les élu-e-s, les organismes communautaires et les intervenants socio-économiques sont conviés à ce rassemblement.

Les organisatrices, Thérèse Sagna et Fanny Allaire-Poliquin, tiennent à souligner les Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) à Matane. Elles souhaitent que cette activité permette de conscientiser les gens à l'importance de la solidarité entre les Matanais et les immigrants qui vivent ici et de sensibiliser à l'importance de la solidarité internationale. Ce sera une occasion de discuter de la solidarité interculturelle en Matanie ainsi que dans la région.

Vinciane Cousin, coordonnatrice du CIBLES et responsable de la programmation des JQSI 2017 pour le Bas-Saint-Laurent ainsi que Jeanne-Marie Rugira, psychopédagogue, Docteure en Sciences de l'éducation et enseignante en psychosociologie à l'UQAR, sont invitées à cette soirée et seront présentes pour participer et animer les discussions. Des musiciens seront présents et des bouchées à saveurs internationales seront offertes.

À 19h00 à la Salle Isabelle-Boulay de la Bibliothèque municipale fonds de solidarité FTQ de Matane, vendredi le 17 novembre 2017. Entrée libre.

Retrouvez l'événement sur Facebook ! https://www.facebook.com/events/147509465865351

Projection-documentaire "Ouvrir La Voix" de Amandine Gay

CIBLES — 2017-11-17T00:30:00Z

Suivie d'une discussion avec Céline Nyniawumunto, Marie-Ange Niwemugeni et Kédina Fleury-Samson. Animée par Vinciane Cousin, coordonnatrice du CIBLES.

En collaboration avec Paraloeil.

Ouvrir La Voix est un documentaire sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l'expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de notre identité "femme" et "noire". Il y est notamment question des intersections de discriminations, d'art, de la pluralité de nos parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration.

Après des mois de lutte pour trouver des modes de financement, un distributeur, des dispositifs de communication, la réalisatrice afroféministe Amandine Gay peut finalement voir son documentaire Ouvrir la voix diffusé au cinéma.

Initialement présenté dans le cadre de projections-débats à un public dit de niche, ce film-témoignage qui donne la parole à 24 femmes noires de France va pouvoir rencontrer tous les publics. Du moins, c'est ce que l'on souhaite.

Pour la première fois, des femmes afrodescendantes, afropéennes, afro « tout court » – autant de dénominations qu'elles s'attribuent elles-mêmes pour mieux souligner leur multiplicité – sont portées à l'écran en gros plans fixes, sans artifices. Un moyen pour le spectateur de se concentrer sur le discours. Les oppressions et microagressions que subissent les femmes noires au quotidien sont au cœur de la narration. Pour autant, la réalisatrice évite l'écueil de la victimisation comme celui de la pensée unique.

L'éducation, la transmission, l'intégration, l'identité culturelle et sexuelle, la question des genres, la religion et même la dépression… Elle passe tout au crible ! Et montre comment l'entre-soi peut participer au débat collectif.

Cliquez ici pour visionner la bande-annonce !

Entrée : 7$ régulier / 6$ réduit

Bas-laurentien·ne·s, citoyen·ne·s du monde ?

CIBLES — 2017-11-15T22:00:00Z

BAS-LAURENTIEN·NE·S, CITOYEN·NE·S DU MONDE ?
5 à 8 Discussion et découverte
Dans le cadre des Journées québécoises de la solidarité internationale #JQSI2017

Pour aller à la rencontre d'acteurs·trices de notre région engagé·e·s pour un monde plus juste, plus solidaire et plus durable, et découvrir comment la culture joue un rôle dans notre engagement social et citoyen !

Présentations d'initiatives locales et témoignages
Discussions autour d'oeuvres culturelles engagées (capsules-vidéo, exposition photo, slam)

Un grand merci à nos invité·e·s :
Magali Rolland de Rimouski en transition
Gabriel Leblanc de La ferme de la Dérive
David Pelletier du Comité d'action et de concertation en environnement (CACE)
Charles Hudon, slameur de la région

LIEU : Au Café La 5e saison
Cégep de Rimouski Local A-234
Chemin le plus court : Entrez par la porte A du stationnement arrière via la rue St-Louis et montez d'un étage seulement.
Sinon par l'entrée principale, des affiches vous guideront jusqu'au Café.

ENTRÉE LIBRE

Une activité du Carrefour international bas-laurentien pour l'engagement social (CIBLES)
Merci à nos précieux et précieuses partenaires :
Le café La 5e Saison · L'AQOCI · Le Ministère des Relations Internationales et de la Francophonie (MIRF)

Rejoignez l'événement sur Facebook !

Pour voir le reste de la programmation JQSI au Bas-Saint-Laurent : http://jqsi.qc.ca/?-Bas-Saint-Laurent-
Pour information : info@cibles.org ou 418 723-1880 poste 2495

Exercice des couvertures

CIBLES — 2017-11-15T18:30:00Z

Et si nous nous mettions à la place de l'Autochtone ?

Cette activité a pour but de sensibiliser les participantes et participants à notre
histoire coloniale et à l'expérience historique de la dépossession vécue par les
peuples autochtones du Québec et du Canada, ainsi qu'à ses conséquences
actuelles.
Marie-Émilie Lacroix, Innue et facilitatrice accréditée nous accompagnera dans ce
touchant jeu de rôles, nous invitant à ressentir et à échanger sur la réalité
autochtone dans une perspective renouvelée.

Organisé par le Carrefour international bas-laurentien pour l'engagement social, en collaboration avec Développement et Paix - Caritas Canada, dans le cadre des Journées Québécoises de la solidarité internationale.

Le 15 novembre de 13h30 à 15h50 à l'UQAR, local J-485

Apportez votre couverture !

Projection de "Maman Colonelle", un film de Dieudo Hamadi

CIBLES — 2017-11-15T00:30:00Z

Suivie d'une discussion avec Jean Kabuta et le CALACS de Rimouski

En Français, Swahili, Lingala avec s.-t. fr.

La Colonelle Honorine travaille au sein de la police congolaise où elle est chargée de la protection des enfants et de la lutte contre les violences sexuelles. Alors qu'elle travaille depuis 15 ans à Bukavu, à l'est de la RDC, elle apprend qu'elle est mutée à Kisangani. Sur place elle se trouve face à de nouveaux enjeux. A travers le portrait de cette femme d'un courage et d'une ténacité hors du commun qui lutte pour que justice soit faite, le film aborde la question des violences faites aux femmes et aux enfants en RDC.

Cliquez ici pour visionner la bande-annonce

En partenariat avec Paraloeil, dans le cadre des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) et des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).

Entrée : 7$ régulier / 6$ réduit

Soirée de lancement JQSI 2017 - La culture comme outil d'influence politique

CIBLES — 2017-11-10T23:00:00Z

Le vendredi 10 novembre au Baromètre (UQAR)
Accueil à 18h - Lancement à 18h30

Mini-conférences :
Une histoire des premières nations (Mathieu Gill-Couture)
La culture et l'engagement citoyen (Dominique Lapointe)
Le Kasàlà, un art de la célébration (Jean Kabuta)

Suivies de prestations artistiques sur le thème de la culture comme outil d'influence politique. Poésie, slam, danse et autres créations et extravagances viendront nous montrer comment la culture peut bâtir un monde plus solidaire ! La soirée se terminera en musique avec notre DJ. Venez danser !

La soirée lancera la programmation des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) qui auront lieu du 9 au 18 novembre. Cette année, nous réfléchirons ensemble au rôle de la culture dans notre compréhension des enjeux de notre planète et dans la construction de notre solidarité envers tous les peuples du monde.

Retrouvez l'événement sur Facebook ! https://www.facebook.com/events/1701722913252665/

Organisé par le CIBLES et le comité d'action internationale CIBLES-UQAR.

Merci à nos partenaires !
Association québécoises des organismes de coopération internationale (AQOCI)
Ministère des relations internationales et de la Francophonie (MRIF)
AGECAR ET BAROMÈTRE

Parlons racisme, culture, vivre-ensemble

CIBLES — 2017-11-05T18:30:00Z

Grâce à l'initiative du Salon du livre de Rimouski et de l'Espace de La diversité, vous êtes conviés à une table ronde qui deviendra un véritable Cercle de la parole avec de remarquables auteurs et passeurs de mots :
Yara El-Ghadban, Naomi Fontaine, Denys Delâge, Jeanne-Marie Rugira
Animation : Vinciane Cousin et Jean-Pierre Perouma

Une activité avec la collaboration du CIBLES et du CLAC.

Par le biais de la littérature, nous vous invitons à prendre part avec nos invités à un dialogue sur le vivre-ensemble, le respect et l'ouverture. Un rendez-vous singulier pour aborder le thème de la pluralité.

Qui sommes nous, qui sont les autres ? Quelles histoires doit-on se raconter ? Quelles histoires sommes-nous en mesure d'entendre ?

La littérature se définit encore dans la parenthèse du Nous et les Autres. L'espace social demeure un espace qui témoigne d'une certaine peur de l'autre, de racisme latent et d'ignorance qui empêchent d'établir la relation. Comment avancer ? Ne sommes nous pas tous des passeurs de savoirs, de cultures ? Parlons racisme, exclusion, parlons diversité, vivre-ensemble, solidarité. Formons un grand cercle de dialogue et de partage d'imaginaires, d'autres façons de vivre et de créer la littérature.

Une table ronde pour que les voix soient carrefours, rencontres autour de ces mots et ces expériences qui ébranlent, qui dérangent, qui nous font humains.

Ouvert à tous/ sans réservation/ gratuit avec l'admission au Salon du livre de Rimouski

Le dimanche 5 novembre à 13h30 à l'Hôtel Rimouski Centre de congrès.

Tournée des classes

CIBLES — 2017-11-01T12:00:00Z

Cet automne, nous offrirons une animation destinée aux jeunes de 15 ans et plus dans le cadre des JQSI, qui abordera la manière dont la culture influence notre compréhension de ce qui se passe dans le monde.

Les objets culturels avec lesquels nous sommes en contact tous les jours (livres, films, publicités, chansons, etc.) influencent notre vision du monde, parfois à notre insu ! En effet, selon les œuvres culturelles avec lesquelles nous sommes en contact, on peut soit se laisser convaincre que les pouvoirs économiques et militaires ont un bien-fondé irréfutable, ou encore qu'il y a des enjeux humains qui méritent notre attention et notre solidarité. Les objets culturels peuvent être porteurs de préjugés, de sentiments positifs comme négatifs et d'une foule de valeurs qui construit et transforme notre rapport aux autres.

L'animation permettra aux participantes et participants de découvrir une variété d'extraits d'œuvres qui sauront les interpeller grâce à une animation dynamique sur les enjeux mis dans l'ombre ou dans la lumière à travers celles-ci.

Des animations auront lieu durant tout le mois de novembre à Matane, Mont-Joli, Rivière-du-loup et St-Pascal !

À la poursuite de la paix

CIBLES — 2016-10-23T13:47:36Z

Évènement FB : https://www.facebook.com/events/578514739024054/

Dans le cadre des Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI) en partenariat avec le cinéma Paraloeil, le CIBLES vous convie à la projection du documentaire "À la poursuite de la paix" en présence du réalisateur Garry Beitel.

19h30 - Cinéma Paraloeil, 274 rue Michaud
Tarifs
7 $ régulier
6 $ réduit ( membre, étudiant et aîné de 65 ans et +)
Gratuit 12 ans et moins

Bande-annonce : http://www.paraloeil.com/cinema-paraloeil/horaire/562_a-la-poursuite-de-la-paix

Pour voir l'ensemble de la programmation des JQSI :
http://www.jqsi.qc.ca/?-Bas-Saint-Laurent-

Synopsis À LA POURSUITE DE LA PAIX

République démocratique du Congo, Soudan du Sud, Irak, Kurdistan... partout dans le monde, les conflits sanglants, à petite ou grande échelle, se multiplient. Devenus plus complexes avec les années, ils touchent également de plus en plus les civils. Mais comment faire cesser ces guerres ? Si les vœux pieux n'y peuvent pas grand-chose, médiateurs, négociateurs ou animateurs d'initiatives communautaires vont, eux, sur le terrain pour concrètement essayer de briser les cycles de violence. Garry Beitel en a rencontré plusieurs qui partagent avec une franchise rare leurs convictions et leurs désillusions, leurs méthodes et leurs visions dans un film élégamment photographié par Philippe Lavalette et résolument tourné vers l'espoir.

« En produisant ce documentaire, je voulais démontrer le caractère essentiel des médiateurs dans les conflits internationaux », explique Garry Beitel. « Ce qui m'intéresse ce sont les motivations de ces gens, qui décident d'aller s'impliquer directement dans les zones de conflit avec des organisations internationales », poursuit le réalisateur.

Pour Kai Brand-Jacobsen, directeur du Département des opérations pour la paix de la Peace Action, Training and Research Institute of Romania (PATRIR), la volonté des gens à trouver des solutions pacifiques est primordiale pour régler des différends. « Les gens veulent quelque chose de mieux et ça n'arrivera que si on les aide à l'obtenir », déclare le directeur. Selon Andrew Marshall, médiateur de conflits armés établi à Genève, le contexte dans lequel les agents de la paix évoluent aujourd'hui rend leur travail d'autant plus difficile. « Les guerres sont devenues beaucoup plus compliquées qu'elles étaient avant, indique le médiateur. Il y a une fracturation des groupes qui rend les conflits très complexes, puisqu'on ne sait plus par où commencer pour entamer un processus de paix. »

Une lueur d'espoir

Bien que le documentaire présente par moment des litiges qui peuvent sembler sans issue, Garry Beitel souhaite laisser un message d'espoir à l'auditeur. « Il faut croire dans la possibilité de surmonter des obstacles colossaux comme ceux démontrés dans le documentaire. Pour moi, c'est le but principal du film : donner espoir aux gens face à un cynisme ancré profondément dans notre société », déclare le récipiendaire de la Bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Selon le cinéaste, le rayonnement du Canada à l'international demeure une situation alarmante. « Depuis les vingt dernières années, le Canada s'est retiré de la plupart des missions de paix de l'ONU. Nous avons dégringolé du premier rang en terme d'aide humanitaire au soixante-huitième. C'est déplorable », laisse tomber M. Beitel. Néanmoins, la nomination récente du gouvernement libéral de Justin Trudeau pourrait changer les choses. « Le gouvernement Trudeau peut nous aider à retrouver une certaine notoriété sur la scène internationale. Mais il faudra voir comment il traduira ses promesses concrètement », déclare le réalisateur.

par François Breton-Champigny - Montréal Campus