M. St-Arnaud fut le premier à prendre la parole avec son exemple de non-solidarité via le film « District 9 ». Description de moments-clé du film et images à l’appui, M. St-Arnaud expliquait que devant la peur de l’inconnu, il est parfois facile de déshumaniser l’Autre. Des liens avec l’Apartheid d’Afrique du Sud ont été ainsi effectués.
M. Lalonde a poursuivi avec sa présentation des deux visions différentes de solidarité dans les « X-Men ». On découvre deux démarches d’empowerment des mutants : l’une dans un désir d’harmonie avec l’homo sapiens et une autre de domination pour assurer sa survie. Il s’est référé tant aux bande-dessinées qu’aux films, ce qui a ajouté de l’originalité et de la profondeur à sa présentation. En abordant la métaphore des mutants, il a mis en évidence une volonté des producteurs ; celle de traiter de nombreux enjeux sociaux tels que les droits civiques, le féminisme et les droits LGBTQ.
Mme Lacroix a terminé avec son illustration de solidarité internationale idéale à travers la Fédération de planètes unies, de l’univers de « Star Trek ». Mme Lacroix y a fait des liens avec l’ONU sans oublier d’attirer l’attention sur les valeurs de tolérance et de respect aux différences culturelles et raciales qui sont omniprésentes, tout au long de l’œuvre.
La soirée s’est terminée sur une période de discussion avec la salle. Les œuvres populaires de science-fiction ne sont pas neutres et grâce à nos panélistes, nous avons pu réfléchir sur les multiples messages qui nous sont adressés.