La coopération internationale est souvent réalisée de manière condescendante et apolitique. Nous réalisons trop peu souvent qu’en parallèle à cette solidarité, la prospérité de l’Occident vient en grande partie de l’appauvrissement du reste du globe.
Pour faire contrepoids, Maïka Sondarjee développe une position internationale pour la gauche (l’internationalisme radical) qui repense la redistribution des richesses en prenant en compte l’historique colonial et le racisme systémique de l’ordre mondial. Avec cette vision anticapitaliste, postcoloniale et féministe de la coopération internationale, elle souhaite intégrer l’Autre au coeur de nos préoccupations. Une invitation à envisager une transition globale juste, seule façon de ne pas perdre le Sud.
BIOGRAPHIE
Maïka Sondarjee est professeure en développement international et mondialisation à l’Université d’Ottawa. Son premier essai, Perdre le Sud. Décoloniser la solidarité internationale est paru en 2020 aux Éditions Écosociété. Ses recherches portent sur la sociologie des organisations, la Banque mondiale, les théories féministes ainsi que l’interaction entre colonialisme, capitalisme et patriarcat. Elle siège sur le conseil d’administration de l’organisation non-gouvernementale Alternatives, et sur le Comité du secteur de la coopération internationale au Canada pour l’antiracisme.
Événement organisé par Amitié Gatineau-Monde.