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Date : Du 3 au 13 novembre 2010
Thème : Repensons le développement !
Les crises que nous connaissons - crises environnementale, alimentaire, financière et économique - nous incitent à réfléchir à la notion même de développement, qui se trouve au carrefour de ces crises. Aujourd’hui, des hommes et des femmes œuvrant dans différents domaines s’entendent sur une idée qui fait consensus : nous devons repenser le développement, en solidarité avec les communautés du Sud,
Selon le rapport sur le développement humain, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté extrême a augmenté de près de 100 millions depuis 1980, alors que le revenu mondial total a augmenté de 2,5% par an. Plusieurs pays sont plus pauvres aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a 20 ans.
Focus on the Global South 2003
UN MODÈLE À REPENSER
La « crise du développement » se confirme, car après plus de 60 ans, l’aide au développement n’a pas porté les fruits qu’on en attendait. Bien qu’elle soit souvent motivée par la bonne volonté, l’aide reflète un modèle dominant qui a fini par s’imposer dans les idées et dans les pratiques et qui a souvent entraîné un « maldéveloppement » pour les populations « bénéficiaires ».
Le premier problème de l’aide, c’est le sens même que l’on accorde au mot développement, une notion dont la définition change pour chacun de ses utilisateurs. Or, le développement n’est pas neutre, universel, naturel ou scientifique. Certains parlent même d’une « croyance occidentale ».
DES COURANTS CRITIQUES ÉCLAIRANTS
Face au modèle dominant, plusieurs critiques s’entendent sur trois éléments majeurs :
1) Ce modèle n’a pas « livré » ce qu’il avait promis, soit l’amélioration des conditions de vie des populations, la diminution des inégalités et de la pauvreté.
2) Ce modèle est basé sur la primauté de l’économique et sur l’idée de « la croissance pour la croissance », même quand elle engendre inégalités, exclusion et destruction des écosystèmes.
3) Ce modèle est surtout critiqué pour son caractère ethnocentrique, traduisant un projet idéologique, une conception particulière du monde, qui suppose que la civilisation occidentale et ses valeurs sont supérieures et que les autres pays, dits sous-développés, doivent la « rattraper »
DES ALTERNATIVES À EXPLORER
Des propositions concrètes émergent des différents courants critiques pour créer des alternatives :
Le renversement du concept d’aide : Profiter de l’occasion de « repenser le développement » pour apprendre et bénéficier des valeurs venant d’ailleurs - les valeurs africaines, asiatiques, autochtones et traditionnelles
Le retour à l’échelle locale : à travers le monde, on comprend aujourd’hui que si la crise est globale, les solutions doivent d’abord être locales.
L’autonomie des communautés : De plus en plus, des communautés autonomes s’organisent et redéfinissent le « vivre ensemble », en redécouvrant des connaissances traditionnelles qu’elles avaient perdues.
La diversité des initiatives : Les alternatives doivent nécessairement adopter plusieurs formes car, comme dans la nature, la diversité permet de mieux s’adapter et de mieux résister aux difficultés.
Une solidarité et une complémentarité entre communautés : Il y a une cohérence entre les diverses initiatives au Nord et au Sud, même si les préoccupations ne sont pas nécessairement les mêmes. Elles se complètent et des liens se tissent entre les formes adoptées et « développées » dans « l’autre société ».
DES FRONTS POUR REPENSER LE DÉVELOPPEMENT ET PASSER À L’ACTION
- S’informer, réévaluer et refuser
- Relocaliser
- Apprendre… plutôt que montrer
- Appuyer des initiatives qui réinventent le développement ou la coopération internationale
À nous maintenant de les découvrir et de nous en inspirer dans la recherche d’une meilleure qualité de vie et d’une plus grande équité avec les pays du Sud.
Axes thématiques 2010
Économie Solidaire
Participation citoyenne
Consommation responsable
Bien commun et accès aux ressources
Porte-parole des JQSI 2010 : M. Gérald Larose
C’est avec plaisir que nous accueillons, cette année, M. Gérald Larose comme porte-parole des Journées québécoises de la solidarité internationale. Pour plus d’information sur M. Larose, figure marquante du monde syndical au Québec, visitez l’onglet Porte-parole dans la section Présentation.
Une invitée de marque : Aminata Traoré
Notre invitée pour la conférence d’ouverture du 3 et 4 novembre a été Mme Aminata Traoré, auteure de nombreux essais et ministre du gouvernement malien de 1997 à 2000. Pour en savoir plus, visiter l’onglet Conférence d’ouverture.
Femme politique, Mme Traoré a été ministre du gouvernement malien de 1997 à 2000 et est aussi l’auteure de nombreux essais. Militante altermondialiste, elle est particulièrement engagée dans le combat contre le libéralisme, qu’elle estime responsable du maintien de la pauvreté en Afrique.
Une mobilisation éclair provinciale a eu lieu !
Le 3 novembre 2010, 7 régions du Québec se sont mobilisées pour le lancement des JQSI. En tout, près de 500 personnes ont investi une zone solidaire au développement.
Vidéos et informations !
Voyez les photos de l’événement !
Outils 2010
*À noter que la mise en page de ce document est momentanément décalée de deux pages de ce qui est inscrit dans la table des matières.
Outils jeunesses :
Affiches
Revue de presse des JQSI 2010
RADIO et TÉLÉVISION
Entrevue d’Aminata Traoré avec Gérald Filion à RDI économie
Gérald Larose, à l’émission de Christiane Charette
Entrevue avec Aminata Traoré chez Désautels à la Première chaîne de Radio-Canada
Table ronde à Tam Tam (RCI) : Repensons le développement
Passage remarqué d’Aminata Traoré et de Gérald Larose à Trois-Rivières, Radio Ville-Marie
Entrevue avec Fréda Thélusma à la Radio d’Acton Vale
JOURNAUX ET WEB
Entrevue de La Presse avec Aminata Traoré
Cahier spécial Journées québécoises de la solidarité internationale, Le Devoir
Invitation à la conférence d’ouverture de Trois-Rivières, Le Nouvelliste
Une bière à l’image de la solidarité est lancée dans le cadre des JQSI
Gérald Larose à Trois-Rivières, Le Nouvelliste
Beauce.com : Madagascar à Ste-Marie dans le cadre des JQSI