Étudiante à l’université
Ce qui m’indigne
Dans les pays industrialisés, beaucoup de gens ne mangent pas bien ; souvent, ce sont les mêmes qui surconsomment la viande. Je suis indignée lorsque je suis au supermarché de constater, qu’en général, les viandes coûtent moins cher que les légumes, surtout lorsque nous savons que le véritable coût de production est beaucoup plus élevé. Nous sommes déjà en train de souffrir des conséquences du statu quo. De plus, alors que les habitants des pays occidentaux souffrent des maladies reliées à l’obésité et à la surconsommation (ex. : maladie du cœur), le nombre de victimes de la sous-alimentation augmente sans cesse dans les pays du tiers-monde. Je crois que la population devrait être plus éduquée et informée sur ce sujet préoccupant.
Mes motivations
Au départ, j’ai eu l’idée de monter le défi végétarien « Végétopia » parce que j’avais envie de savoir si je pouvais devenir végétarienne pendant une période de temps. Plus je me renseignais sur le végétarisme, plus j’étais convaincue de ses bienfaits. De mon point de vu, les actions individuelles ne semblent pas suffisantes pour faire une différence, c’est la raison pour laquelle je me suis engagé socialement afin de sensibiliser les gens aux bienfaits du végétarisme. De plus, j’ai envie de partager les connaissances que j’ai acquises tout en espérant que je pourrai influencer positivement mon entourage immédiat et l’inciter à adopter une alimentation plus saine. Finalement, je désire amasser des fonds pour des gens des pays du tiers-mondes, parce que je trouve la situation extrêmement injuste pour eux.
S’engager = Agir concrètement pour changer ce qui nous indigne
Mon projet « Végétopia » est un défi végétarien qui a eu lieu à Montréal du 7 mars au 10 avril 2011 inclusivement. Pendant un mois, mes coéquipiers et moi avons invité tous les étudiants du collège Marianopolis à devenir végétariens. De plus, nous nous sommes engagés à faire la promotion du végétarisme à travers un blogue, des ateliers culinaires, des conférences gratuites en français et anglais, et un souper bénéfice qui a souligné la fin du défi au mois d’avril.
Notre but était de sensibiliser les gens aux impacts environnementaux, sociaux et éthiques des différents modes d’alimentation. Nous voulions également changer certaines perceptions liées au végétarisme et végétalisme, et ainsi qu’encourager l’adoption d’une alimentation plus saine et plus nutritive. Finalement, nous avons réalisé une collecte de fonds pour l’OEUVRE LÉGER, cette organisation nous a appuyés dans la réalisation de ce projet via son programme de subventions « Jeune citoyen engagé ».
S’engager = provoquer des changements dans notre milieu
Le projet a eu beaucoup de succès au collège Marianopolis. Chaque lundi durant cinq semaines, la cafétéria de l’école a collaboré avec nous pour élaborer un menu spécial végétarien. Par ailleurs, j’ai réussi à promouvoir le projet dans le cercle des organismes éco-responsables. Ils ont soutenu mon projet et m’ont donné accès à leurs produits pour une vente aux enchères durant la soirée bénéfice. Cette soirée fut un grand succès malgré les difficultés rencontrées au niveau du marketing. En somme, nous avons amassé plus de 1900$ pour le projet « AGROSALUD » appuyé par l’ŒUVRE LÉGER.
Finalement, mon projet pourrait inspirer d’autres jeunes à s’engager puisque je continue à en faire la promotion via Facebook, le site Internet de « Jeune citoyen engagé » et que j’en parle dans mon entourage. Pendant l’année scolaire à venir, je donnerai également des conférences auprès d’autres jeunes pour leur expliquer mon projet et leur montrer ce que signifie être une jeune citoyenne engagée.
